Rédigé par Opportune LAMARE, en collaboration avec les responsables du programme ambassadeurs Capgemini Estelle LECOQ, Aude LATRE et Jade WILT
Ayant eu l’opportunité de faire un stage de 6 mois chez Saint-Gobain et actuellement ambassadrice Capgemini en parallèle de mon second stage de césure chez Dassault Systèmes, il me tenait à cœur de démentir, pour vous, 5 idées reçues sur les domaines de l’Industrie et de la Technologie.
« Je travaille dans le secteur industriel » ou « dans la tech » entend-on parfois. Quand on prononce ces mots, la première image qui nous vient en tête n’est pas toujours reluisante. Usine polluante, environnement de travail peu séduisant, pression constante … Si ces clichés ont la peau dure, ils semblent aujourd’hui bien éloignés de la réalité.
En effet, souvent méconnus, ces deux secteurs s’imposent désormais comme des leviers d’action essentiels apportant des réponses concrètes aux enjeux économiques, durables et stratégiques du monde actuel. En ce sens, les entreprises industrielles et de technologies recrutent, plus que jamais, des profils variés pour pérenniser leur croissance.
Mais au fait, « travailler dans l’industrie », « dans la tech », savez-vous à quoi cela ressemble concrètement ? D’ailleurs, pourquoi dit-on que ces secteurs d’activité sont en pleine croissance ? Et si l’un de leurs métiers était fait pour vous ?
Parce que ces secteurs regorgent d’opportunités professionnelles intéressantes, j’ai enquêté pour vous sur les activités, les engagements et les métiers de 2 entreprises : Capgemini (Entreprise de Services Numériques,Tech) et Saint-Gobain (Matériaux de construction,Industrie).
Idée reçue n°1 : « l’industrie et la tech, c’est polluant et détaché des enjeux environnementaux »
Au regard d’une prise en compte croissante des enjeux environnementaux, les entreprises sont, peu à peu, amenées à s’impliquer, à leur niveau, au développement d’un monde durable. Et l’industrie n’est pas en reste ; bien au contraire. En effet, le développement d’une industrie verte devient la norme. Mieux encore, c’est en plaçant l’innovation au cœur de son mode de fonctionnement que le secteur industriel tend à anticiper les problématiques environnementales. Si « industrie » a longtemps rimé avec « pollution », la réalité est aujourd’hui bien différente.
Ainsi, prenons l’exemple du groupe Saint-Gobain qui conçoit, produit et distribue des matériaux de construction. Afin de concrétiser son ambition de devenir « leader de l’habitat durable », il est intéressant de constater que l’isolation des maisons est devenue l’une des priorités du groupe. Le constat de départ est simple : « le bâtiment représente 27% des rejets de CO2 du pays » (GEO Magazine, 2021). Dès lors, l’isolation des habitats devient un enjeu environnemental crucial pour la France, d’où l’importance des solutions d’isolation développées par Saint-Gobain. En outre, le groupe affiche clairement son ambition d’ « atteindre l’objectif de « zéro émission nette » d’ici à 2050 conformément aux scénarios de réchauffement de + 1,5°C et aux préconisations des dernières études climatiques pour limiter les pires impacts du changement climatique » (engagements du groupe, Isover). En arrivant chez Saint-Gobain, j’ai d’ailleurs bénéficié de formations et d’éclairages sur ces problématiques environnementales : il est clair que le groupe cherche à apporter des réponses concrètes au défi climatique.
La durabilité est également au cœur des activités de Capgemini : s’investir pour la planète tout en étant un des leaders mondiaux des ESN, c’est possible ! Aujourd’hui, les collaborateurs du groupe sont ainsi formés à l’éco-conception, aux fresques du climat et du numérique responsable. Nombreux sont les membres du groupe qui sensibilisent leurs pairs aux enjeux environnementaux : en tant qu’ambassadrice Capgemini, j’ai ainsi assisté à des formations abordant des sujets concrets comme les évolutions du cadre légal pour l’environnement dans les entreprises. Par ailleurs, la création de chaires numériques responsables ou Tech For Good permet désormais au groupe d’accompagner des étudiants autour de ces enjeux environnementaux. Le développement d’un partenariat avec Surfrider constitue, en outre, un exemple concret de mobilisation des collaborateurs pour dépolluer les plages, et mener par ce biais là des actions environnementales . Les objectifs de Capgemini ? D’ici 2025 : neutralité carbone pour les opérations liées à leur activité et d’ici 2030, zéro émission nette pour toute leur chaîne de valeur (https://www.capgemini.com/fr-fr/notre-groupe/rse/environnement/ )
Idée reçue n°2 : « l’industrie et la tech ne recrutent pas de profils commerciaux »
Souvent, les représentations que l’on se fait des métiers industriels et de la tech sont peu objectives, faute de connaissances précises à ce sujet. Ainsi, peut-être êtes-vous encore convaincu que ces domaines ne s’intéressent qu’à des profils très techniques (ingénieurs, scientifiques, informaticiens…). La réalité est tout autre !
Chez Saint-Gobain, nous l’avons dit, l’un des 3 pôles du groupe s’articule autour de la distribution des matériaux de construction. Or, « distribuer » est ici synonyme de « vendre ». Ainsi, le groupe recherche en permanence des profils commerciaux pour gérer ses magasins, prescrire des matériaux pour un chantier, vendre et présenter les produits Saint-Gobain, etc. Les métiers et perspectives d’évolution sont très variés : chef de groupe, chef d’agence, technico-commercial, directeur de zone, prescripteur… Autant de postes nécessitant des compétences commerciales et parfois managériales. J’ai vraiment ressenti l’ampleur des perspectives commerciales au sein du groupe en échangeant avec les responsables RH de chaque région, souvent en quête de profils pour les filiales du pôle distribution.
Côté Capgemini, le groupe recrute des profils commerciaux sur tout le territoire et pour toutes leurs marques, chez Sogeti à Strasbourg aussi bien que chez Capgemini à Paris. Le siège des Market Unit est basé à Paris mais l’entreprise, remote-friendly, s’adapte : ses commerciaux peuvent ainsi exercer leur métier depuis n’importe quel site. D’ailleurs, l’établissement de partenariats avec des écoles de commerce/management partout en France (EM Strasbourg, EM Lyon, HEC, Montpellier BS ou encore Toulouse BS) témoigne de cette ouverture. À l’EM Strasbourg par exemple, Capgemini participe chaque année à des rencontres avec les étudiants pour présenter l’entreprise et ses opportunités ; cela débouche souvent sur des stages, alternances ou CDI !
Idée reçue n°3 : « travailler dans l’industrie ou la tech, c’est très peu de relationnel »
Il va sans dire que tout dépend du poste que vous occupez dans l’entreprise ; mais bien souvent, les métiers commerciaux exercés dans ces domaines d’activité sont justement des postes très terrain.
Ainsi, les métiers commerciaux évoqués précédemment chez Saint-Gobain impliquent des interactions nombreuses et variées (clients, équipe, ouvriers, spécialistes techniques…). Certains métiers sont très itinérants (technico-commercial) et impliquent, par-là, des déplacements fréquents. La « routine » n’existe pas vraiment, d’où l’attrait suscité par ces métiers chez des personnes très dynamiques, en quête d’action et de contacts de proximité. D’ailleurs, ce sens du contact ne se retrouve pas seulement dans les métiers commerciaux : durant mon stage, j’ai eu la chance de visiter deux usines du groupe, et de rencontrer des collaborateurs aux métiers variés, parfois très techniques. Or, j’ai été frappée par les liens forts visibles au sein des équipes, et par l’importance de la communication sur ces sites où la sécurité constitue souvent un enjeu important. Ce contact de proximité reste clé quel que soit le métier exercé.
En outre, les équipes de Capgemini attachent une importance particulière au maintien du contact entre les collaborateurs de l’entreprise ; ainsi, les membres continuent de se retrouver sur site et peuvent ainsi partager des temps forts de la journée, à l’image du Daily stand up meeting ou des petits-déjeuners d’équipe. D’ailleurs, le premier atelier mis en place pour les ambassadeurs Capgemini fut un e-event en réalité virtuelle, qui m’a permis de rencontrer les autres ambassadeurs d’une manière originale et innovante. Ce fut une réussite, sur le fond comme sur la forme ! Le groupe a également pour habitude d’organiser des journées de brainstorming avec les équipes et les clients dans des espaces dédiés (hub ou showroom AIE) ou le paperboard est le principal outil de travail. Enfin, si Capgemini met un point d’honneur à réduire son empreinte carbone en maitrisant mieux les déplacements de ses collaborateurs, les transports en commun permettent également la tenue de workshops et d’ateliers chez les clients.
Idée reçue n°4 : « l’industrie et la tech sont des secteurs qui emploient très peu de femmes. »
S’il y a bien un fait à retenir à ce sujet, c’est que les entreprises, tous secteurs confondus, cherchent aujourd’hui à se diversifier au maximum. En effet, c’est parce que l’industrie et la tech ont longtemps été des domaines très peu féminisés que ces deux secteurs cherchent aujourd’hui à recruter des femmes.
Chez Capgemini, cette ambition est claire, comme l’exprime Estelle Lecoq, Responsable des relations Ecole chez Capgemini : « Nous recrutons entre 25 et 30% de femmes, ce qui correspond aujourd’hui au pourcentage de femmes présentent dans les filières numériques des écoles ! Nous nous investissons pour accroitre ce pourcentage dans les écoles, en agissant dès le collège et le lycée avec des actions concrètes : des témoignages lors de la journée de l’ingénieur au féminin, des collaboratrices investies dans l’association Elles Bougent et des programmes de marrainage d’étudiantes partout en France. Depuis de nombreuses années, le programme Women@Capgemini accompagne des initiatives comme la création d’un podcast « Ma juste valeur » pour mieux négocier le salaire à l’embauche ou encore la création d’une application permettant de lutter contre les stéréotypes de genre #LaPerle « (https://www.capgemini.com/fr-fr/notre-groupe/rse/diversite/ ) ». Depuis que j’ai rejoint le programme ambassadeurs, j’ai eu plaisir à constater à quel point cette ambition était prise au sérieux dans le groupe, et c’est ce type d’initiatives concrètes qui, selon moi, démontre une vraie volonté de Capgemini à diversifier intelligemment ses équipes.
Aussi, chez Saint-Gobain, de plus en plus de femmes occupent des postes stratégiques, et les équipes de recrutement prêtent une réelle attention à la diversification des équipes, conformément aux valeurs et aux engagements du groupe. Comme le précise leur site internet, « Notre performance en matière d’inclusion et de diversité nous permet de figurer dans le Bloomberg Gender Equality Index 2021 pour la troisième année consécutive. En 2020, Saint-Gobain a annoncé de nouveaux objectifs : 30% de femmes en moyenne dans les Comex des Business Units d’ici 2025 et 30 % de femmes dans le Comex du Groupe. » Il est clair que cette ambition est celle de tous les collaborateurs du groupe, œuvrant chaque jour pour concrétiser ces objectifs.
Idée reçue n°5 : « l’industrie et la tech n’interviennent que sur des projets très techniques et ennuyeux »
Si cette idée persiste, c’est sûrement parce que les domaines en question agissent souvent dans l’ombre de grands projets souvent passionnants, parfois même connus de tous.
En tant que leader sur le marché des matériaux de construction, St Gobain est inévitablement impliqué dans des projets de construction d’envergure liés à des domaines très variés. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 mobilisent ainsi la plupart des filiales du groupe pour que les matériaux nécessaires arrivent à temps. La construction est un domaine passionnant qui touche à tous les secteurs ! Outre les matériaux de construction d’ailleurs, les filiales du groupe produisent également des matériaux très en vogue comme le verre, et fournissent des secteurs souvent insoupçonnés comme le domaine de la santé. La richesse du périmètre d’activité est immense !
Dans les ESN aussi, les projets majoritairement menés en mode Agile font la part belle aux innovations ; lors du Daily meeting, chacun est libre de partager ses idées. Chez Capgemini, on retrouve une typologie de clients variés et souvent très connus, comme la NASA, des projets prometteurs, comme le développement d’une application pour des patients traumatisés, et une vraie diversité des technologies utilisées. Lier technologie et durabilité, c’est aussi l’ambition du groupe, comme en témoigne la mise au point d’une solution basée sur l’Intelligence Artificielle et le Machine Learning pour préserver le désert du Mojave.
Vous l’aurez compris, l’industrie et la tech sont deux domaines très dynamiques et prometteurs. Que vous soyez en école de commerce ou d’ingénieur, des entreprises comme Capgemini et Saint-Gobain regorgent d’opportunités ; si vous hésitez encore à vous lancer dans l’un de ces secteurs passionnants, n’hésitez pas à me contacter ; je répondrai avec plaisir à vos questions !