L'éthique dans le monde entrepreneurial

L'éthique dans le monde entrepreneurial

RENCONTRE AVEC MARION BROMLEY ET SOPHIE COURTIN-BERNARDO DE LA RUCHE À PROJETS

À l'EM Strasbourg, la parité est plus qu’un slogan, c’est une réalité. Tous les services de l'école œuvrent en faveur de l’égalité des chances des étudiantes et des étudiants. C'est notamment le cas de la Ruche à projets, l'incubateur de l'EM Strasbourg. Marion Bromley, responsable de la Ruche, et Sophie Courtin-Bernardo, coach projet de l'incubateur et cofondatrice, analysent la place des femmes dans l'entrepreneuriat.

 

« On est sur une parité hommes-femmes assez importante ».

Marion.

 

La ruche à projets est l'incubateur de l'EM Strasbourg créé en novembre 2013. Il accompagne les porteurs de projets sur leur idée entrepreneuriale, finance des prêts d’honneurs à taux 0 (grâce à l’association Le Bar à Projets) et offre des espaces de coworking à ses incubés. De plus, il suffit qu'un seul membre de l'équipe soit étudiant à l'EM Strasbourg pour que toute l'équipe soit intégrée en tant que porteuse de projet à la ruche. Comme le souligne Marion, « on est sur une proportion hommes-femmes proche de la parité » au sein des porteurs de projets. En effet, lors de la période d'incubation de novembre 2020, 20 porteurs de projets sur les 54 étaient des femmes et 12 sur les 42 entrepreneurs lors de la seconde période d'incubation en mars 2021.

 

« Il faut donc éduquer, déconstruire les croyances et les aider à être la meilleure version d’elles mêmes ». 

Sophie.

 

Pour Sophie, la question de la parité ne s’est jamais posée au cours de ses 12 années d'expérience à l’export. Elle a cependant constaté un vrai changement de paradigme quand elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat en 2011. Et pour cause, la part de femmes dans le monde entrepreneurial n'a pas vraiment progressé depuis 10 ans, alors que les pouvoirs publics et les institutionnels se mobilisent massivement en faveur de l'entrepreneuriat féminin. En créant L-Start, Sophie souhaite permettre à toutes celles qui se lancent de monter en compétence mais aussi de trouver confiance en elles pour faire grandir leur projet et atteindre la rentabilité. Comment parvenir à cet objectif ? « Il faut éduquer, déconstruire les croyances et les aider à être la meilleure version d’elles mêmes » énonce-t-elle.

 

« Le projet de Sofia est inspirant : il ne nécessite pas beaucoup d’argent, mais mise, au contraire, sur le bon sens ». 

Sophie.

 

Interrogées à propos de la prochaine génération de femmes entrepreneures, Marion et Sophie citent toutes deux citent Sofia. Sofia Asmi est étudiante à l'EM Strasbourg en Master Management et administration des entreprises. Son projet Jewel Lab a pour but d’inculquer la culture de leur pays d’origine aux enfants Maghrébins vivant en France, et ceci par le jeu. Pour Sophie, ce projet a  « toutes les caractéristiques d’une bonne idée ». Jewels lab ne nécessite pas beaucoup d’argent pour être mis en œuvre et mise, au contraire, sur le bon sens. Gageons que Sofia et le projet qu’elle porte seront inspirants pour les prochains porteurs de projets et éveilleront des vocations chez les étudiantes et étudiants.

Si vous aussi vous êtes porteurs de projet et vous souhaitez intégrer la ruche à projets, une nouvelle période d'incubation commence très bientôt. N'hésitez pas à contacter Marion Bromley ou à suivre les informations de la ruche à projets sur le site de l'EM Strasbourg.

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