Collaboration entre enseignant-chercheur et professeur invité

Processus de négociation

Dans le cadre du programme ViP (Visiting Professorship Program), les professeurs invités ont l’opportunité d’échanger avec les enseignants-chercheurs de l’EM Strasbourg lors de séminaires de recherche. Ces interventions donnent souvent lieu à des projets de collaboration qui vont permettre de dynamiser d’autant plus le rayonnement international des activités de recherche de notre école.

Pour donner un exemple concret, Jim Mourey, professeur de marketing à l'université De Paul à Chicago, est un professeur invité qui est intervenu cette année dans la spécialisation "SO Mkg" du Programme Grande Ecole pour le cours "Marketing Team Leadership".

En collaboration avec Claire Roederer, enseignante-chercheuse et responsable de la Chaire Expérience Client, ils ont créé un cours intitulé "Brand Experiences around the World". Il est enseigné dans leurs établissements respectifs, en faisant également travailler ensemble leurs étudiants. Le 23 mars dernier, les étudiants de l'EM Strasbourg ont pu rencontrer ceux de De Paul à Paris pour travailler sur les expériences de marques.

De plus, il a participé à un séminaire de recherche organisé par la Chaire Expérience Client le 16 mars, dans le cadre du GIT Expérience Client de l’AFM. Devant une douzaine de collègues, il a présenté un projet sur lequel il collabore avec Jenny Olson (Indiana University) dont voici l’abstract :

“Smart” products and artificially intelligent (AI) service providers—products marketers and consumers routinely anthropomorphize—are becoming more popular in the marketplace. However, these “smart” products do not always meet performance expectations. From self-driving cars crashing into pedestrians to digital voice assistants misunderstanding simple requests, poor performance may shift consumer support away from these anthropomorphic products toward more traditional machines or human service providers. Five experiments show that consumer support for an anthropomorphic product suffers the most following poor performance compared to a human or non-anthropomorphic product alternative. Drawing upon the stereotype content model, we show that effects are driven by differences in perceived warmth: anthropomorphic products performing as expected seem warmer (like a human) while underperforming anthropomorphic products seem colder (like a machine). We demonstrate that a “warmth boost” can restore consumer support for an anthropomorphic product, thereby mitigating the negative effects of poor performance. We rule out differences in initial performance expectations across sources as an alternative explanation. The current work’s conceptualization of anthropomorphism as dynamic contributes to marketing research, and the role of warmth in mitigating negative consequences of poor performance for “smart” products may influence marketing practice.

Pour finir, Claire Roderer et Jim Mourey travaillent en ce moment sur une recherche autour de l'expérience et des récits de marque ainsi qu'à la publication d’un ouvrage sur les stratégies expérientielles.

Nous espérons que cette collaboration inspirera la création d’autres avec les professeurs invités qui seront accueillis l’année prochaine.

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